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Le Berger de Podhale

Taille: 65-70cm (mâle) 60-65cm (femelle)

Poids: 55-60kg (mâle) 45-50kg (femelle)

Poil: court (tête), dense et long (reste du corps)

Robe: blanc uniforme

Tête: sèche et large

Yeux: moyens, pleins d'expression, foncés

Oreilles: pendantes, de forme triangulaire

Queue: attachée pas trop haut, longue et touffue

Caractère: indépendant, aimable et protecteur

Les ancêtres du Berger des Tatras (nom qui vient des montagnes des Tatras, séparent la Pologne de la République Tchèque et de la Slovaquie), appelé également Berger polonais de Podhale (nom qui vient de la Podhalie, région des montagnes des Tatras) proviennent certainement de croisements de différents molosses. Ces derniers sont arrivés en Europe par différentes voies ; dans un premier temps grâce à la « route du commerce » qui fut mise en place par les Phéniciens, grands commerçants, échangeant des chiens contre toutes sortes de marchandises, œuvres d’art, draperie, étain, argent etc.

Puis ils arrivèrent avec les invasions des tribus barbares venant d’Asie qui se sont installés dans les Balkans, en Hongrie, Bulgarie, dans le Caucase et en Italie du Nord. Et enfin, ils furent importés par l’Empire romain qui lors de ses conquêtes utilisait des chiens de guerre pour leur force, leur courage et leur puissance. Certains chiens étaient blancs, d’autres de deux couleurs dont le noir prédominait, certains sont restés dans le pays au fil des batailles.

Au XVIe siècle, les tribus de Valachie se sont déplacées avec leurs troupeaux de brebis et de bovins. Les troupeaux étaient surveillés par de grands chiens. Ils longeaient les Carpates, les Tatras polonaises et les vallées. Certains s’installèrent dans les montagnes des Tatras, et les élevages de brebis commencèrent à se multiplier. Les chiens étaient surnommés Berger des montagnes. Dans des écrits de 1851, M. Ludwik Zejszner signalait dans les montagnes des Tatras, la présence de grands chiens blancs, au pelage long, leurs yeux noirs étincelants indiquant leur profonde intelligence et audace. En 1878, les écrits de l’époque décrivent le départ en estive, la vie des pâtres, et signalent la présence à leurs côtés de grands chiens blancs majestueux. Au musée du Vatican, des tableaux du XVIe siècle montrent des bergers avec leur troupeau sous la protection de grands chiens blancs.

Dès 1888, un musée consacré à la vie montagnarde est créé à Zakopane, à l’époque petit village perdu dans les montagnes des Tatras. L’existence de chien auxiliaire des bergers est mentionnée. Du 3 au 5 septembre 1937 a eu lieu la première exposition des bergers des montagnes dans la ville de Zakopane ; Les exposants présentaient leurs chiens dans leurs costumes colorés de fête. L’exposition regroupait 70 chiens adultes et 30 chiots âgés de quelques mois, ce qui permettait aux visiteurs de pouvoir voir l’évolution du chien au fil de sa croissance. Cette exposition a suscité un grand intérêt, les délégués de plusieurs organisations cynophiles ; le ministère des armées, les responsables de la police ainsi que le maire de la ville étaient présents. Toutes ces personnalités ainsi que le responsable de l’Association des Amis de chiens de Garde et les adhérents ont voulu officialiser le nom du chien. Plusieurs idées ont été retenues mais c’est le Berger des montagnes qui a été choisi.

Un premier type a été défini en 1938. Mais ce départ enthousiaste vers une première sélection s’est avérée malheureusement stoppée par la deuxième guerre mondiale. Malgré des conditions difficiles, certains pâtres arrivèrent à garder leurs chiens et maintenaient ainsi une petite reproduction. C’est après la guerre que les amoureux de la race se sont retrouvés afin de faire un recensement du cheptel. Au printemps 1954, l’Association du club de Zakopane organisait une réunion où était présentée plus d’une centaine de Bergers des Montagnes. Plus de 90% des chiens présentés venaient des bergeries et étaient présentés par les pâtres.

En octobre 1954, le conseil des ministres du gouvernement en place décide la création d’un Parc National dans les monts des Tatras.

En 1956, les bergers, les troupeaux et leurs chiens durent s’expatrier dans les lointaines Beskides. Les transhumances se firent différemment, la grande fête des départs en estive devint de plus en plus rare, certains bergers n’utilisèrent plus de chiens, et la reproduction diminua. L’Association Cynologique de l’époque persuada certains amis de la race, que ce chien pouvait s’adapter à d’autres choses que la garde des troupeaux. Certains éleveurs, par leur motivation et leur ténacité ont maintenu la présence d’un cheptel.

Le premier standard reconnu par la Fédération Internationale Canine fut établi en 1967 et le nom de Berger des Tatras (Owczarek Podhalanski) fut adopté. Le standard fut révisé en 1973, le nom devint Chien polonais des Tatras et encore modifié en 1988 où revient l’appellation Owczarek Podhalanski avec cette fois en plus le nom de Berger de Podhale (Tatras). Mais ce n’est que depuis 1970 que le livre des Origines Polonais (PKR) inscrit véritablement les premiers chiens à pedigree. Encore de nos jours de nombreux chiens ne sont pas inscrits et sont sans pedigree, les bergers ne voyant dans cette démarche aucun intérêt.

Les premiers Berger de Podhale arrivèrent en France courant de l’année 1984 avec deux importations polonaises.

Les néophytes en chien peuvent le confondre avec son cousin le plus proche, le Slovensky Cuvac car il est évident qu’une ressemblance est indéniable

Le Berger des Tatras est alerte et courageux, c'est un chien au tempérament calme qui aime la compagnie des enfants et des humains d'une manière générale. Il est très intelligent et est capable de contrôler seul les situations, sans l'aide des humains. Le Berger des Tatras est un chien vif et actif qui adore courir, il aura donc besoin de beaucoup d'exercice chaque jour pour évacuer son trop-plein d'énergie. Très loyal envers sa famille, il se montrera protecteur et bon gardien de propriété. Une vie en appartement ou dans un trop petit jardin avec des trop proches voisins ne lui conviendront pas, car ses instincts protecteurs le pousseront à aboyer toute personne n'étant pas du cercle familial. Facile à éduquer, il sera par contre nécessaire de lui procurer une éducation ferme mais douce. Toute brutalité doit être exclue.

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